PLACEMENT

Les pensions de retraite se situent aujourd’hui dans une fourchette comprise entre 50 % et 80 % du dernier salaire en fonction des professions. Il est donc primordial de la préparer au mieux à travers des placements, complémentaires aux investissements locatifs. Les placements peuvent également être envisagés pour financer des projets particuliers.

 

Garant de votre intérêt, Prêssurtis Courtage vous guide à travers les différents placements existants que l’on peut répartir en trois grandes familles. Prêssurtis Courtage a l’avis le plus objectif pour vous permettre de retenir celui qui correspond le mieux ou mixer plusieurs solutions afin d’atteindre vos objectifs financiers.

 

1. LE LIVRET A

Le livret A est le support historique de la Caisse d’Épargne et est aujourd’hui distribué par toutes les banques. La collecte qui y est réalisée sert à financer la création de logements sociaux et son taux de rémunération est calculé en fonction des taux interbancaires (prêts entre banques) et de l’inflation. La formule mécanique de fixation du taux peut toutefois être amendée par le gouvernement pour des raisons politiques (maintien du pouvoir d’achat par exemple).

  • Pour qui ? Tout le monde peut ouvrir un Livret A, y compris les mineurs quel que soit leur âge, le livret étant alors géré par les parents. Il est toutefois interdit de détenir plusieurs Livrets A.
  • Quel horizon ? Le Livret A est un produit sans risque. Le capital est garanti et le taux de rémunération fixé par le Gouvernement. La liquidité du Livret A est immédiate, en cas de retrait les fonds sont généralement virés sous 24 heures. Le Livret A peut donc être utilisé pour des périodes d’épargne très courtes.
  • Avantages : Le seuil d’accès au Livret A est très bas (généralement 15 €) et il est possible de mettre en place des virements réguliers de son compte courant vers son Livret A. Le détenteur du Livret A ne prend aucun risque, ni sur le capital versé ni sur la rémunération de son épargne. Enfin, la rémunération du livret A ne subit aucune fiscalité, ni impôt ni prélèvements sociaux.
  • Limites : Le dépôt maximal sur un Livret A est de 22 950 €, qui peut toutefois être augmentée de 12 000 € en utilisant un LDD (Livret de Développement Durable) qui fonctionne comme un Livret A, tant sur le plan de la rémunération que se la fiscalité. La rémunération du Livret A est limitée. Le taux d’intérêt qui était fixé à 0,75 % depuis le 1er août 2015 est passé à 0.50 % à compter du 1er Février 2020.

En conclusion, le Livret A est une solution accessible pour une épargne court terme, peu rémunératrice mais sans risque. Il est toujours préférable d’épargner sur son Livret A plutôt que de laisser des liquidités dormantes sur un compte courant qui ne sera pas rémunéré.

2. LES LIVRETS D’ÉPARGNE BANCAIRES

Le livret d’épargne est un support dont la diffusion a été considérablement développée ces dernières années, notamment avec l’arrivée d’acteurs « spécialisés » sur ce marché : ING, AXA Banque, B for Bank, etc. C’est un support dont la rémunération est souvent sujette à une prime à l’entrée, taux boosté pendant une période donnée sur un montant limité.

  • Pour qui ? Toute personne majeure peut ouvrir un livret d’épargne. Tant les banques que les acteurs spécialisés distribuent ce produit. Une personne physique peut posséder autant de livret d’épargne qu’elle le souhaite.
  • Quel horizon ? Les livrets d’épargne offrent généralement des taux d’intérêts boostés (environ 2%) sur une période limitée de quelques mois. Au-delà, la rémunération est beaucoup moins intéressante, ne dépassant que rarement 1% avant fiscalité. Le livret d’épargne est donc a priori destiné aux projets de court terme.
  • Avantages : Le livret d’épargne est un placement qui garantit le capital et propose une rémunération connue d’avance. Il est aussi liquide, les fonds sont généralement disponibles en moins d’une semaine.
  • Limites : Au-delà de la période de taux boostés, les livrets d’épargne n’offrent qu’une rémunération limitée, entre 0,5% et 1%. Cette rémunération est en outre soumise à un prélèvement forfaitaire libératoire de 12.8% auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux pour 17,2%.

Avec une fiscalité totale de 30%, la rémunération de long terme des livrets d’épargne ne dépasse que rarement 0,5%, soit moins que l’inflation. Le livret d’épargne ne présente donc que peu d’intérêt sauf à bénéficier exclusivement d’une offre commerciale sur une durée de quelques mois.

3. LE PLAN D’EPARGNE EN ACTIONS (PEA)

Le PEA est un compte de titres sur lequel, en contrepartie de l’investissement sur une catégorie de supports limitée, le détenteur bénéficie de conditions fiscales particulièrement avantageuses. Comme son nom l’indique, les sommes versées au PEA doivent être investies en actions françaises ou européennes, que ce soit en direct ou par le biais de fonds (OPCVM).

  • Pour qui ? Toute personne majeure peut ouvrir un PEA. Comme pour le livret A, il n’est autorisé de détenir qu’un seul PEA par personne.
  • Quel horizon ? L’investissement en actions est la catégorie de placement financier la plus risquée. En contrepartie d’une rémunération qui peut s’avérer payante, l’épargnant porte un risque sur le capital investi. D’autre part, ce support atteint son optimum fiscal à la 5ème année. Il faut donc réserver ce support aux investissements de long terme, en tous cas minimum 5 ans.
  • Avantages : La fiscalité du PEA est très incitative pour l’épargnant. Les gains réalisés sont capitalisés sur le PEA sans fiscalité tant que les sommes ne sont pas retirées. En cas de retrait après 5 ans, l’épargnant ne subit aucune fiscalité sur ses gains, seuls les prélèvements sociaux (17,2%) sont dus. Si le retrait intervient entre 2 et 5 ans de l’ouverture du plan, les gains sont taxés à 19% + 17,2%. Avant 2 ans, la taxation monte à 22,50% + 17,2%.
  • Limites : Le PEA étant exclusivement investi en actions, il ne peut être le placement financier principal de l’épargnant. En outre, le total des versements réalisés sur le PEA ne peut excéder 150 000 €. On peut néanmoins compléter son PEA par la souscription d’un PEA-PME, pour sa part abondable jusqu’à 75 000 €.

Un peu délaissé après les 2 crises de 2000 et 2008 qui ont secoué les marchés actions, le PEA ne manque pourtant pas d’intérêt. Pour un placement de long terme la fiscalité du PEA est particulièrement incitative. La reprise des marchés européens et français en particulier, conjuguée à la « flat tax » qui s’applique désormais sur l’assurance-vie, redonne au PEA une forte attractivité.

 

4. L’ASSURANCE-VIE

Souvent appelée « placement préféré des Français », l’assurance-vie est en effet le support drainant la majeure partie de l’épargne. En fait, l’assurance-vie n’est pas en soi un placement financier mais plutôt une enveloppe fiscale au sein de laquelle chacun va pouvoir souscrire des supports financiers lui correspondant, en fonction de ses objectifs et de son appétence au risque.

  • Pour qui ? L’assurance-vie étant un véritable « couteau suisse » du patrimoine financier, tout épargnant devrait avoir un contrat d’assurance-vie. Il est d’ailleurs possible d’avoir plusieurs contrats d’assurance-vie. Certaines compagnies d’assurance acceptent d’ouvrir un contrat à un épargnant mineur. Dans ce cas, les parents sont bien évidemment gestionnaires du contrat jusqu’à la majorité de l’enfant.
  • Quel horizon ? Historiquement, l’assurance-vie atteint son optimum fiscal à 8 ans. Depuis le 27 septembre 2017, la fiscalité de l’assurance vie a été modifiée. Lorsqu’un rachat est effectué sur un contrat de moins de 8 ans, la fiscalité à acquitter sera de 30% à savoir 12.80% d’impôt et 17.20% de prélèvements sociaux. Lorsque le rachat est sur un contrat de plus de 8 ans, la fiscalité à acquitter sera de 24.70% à savoir 7.50% d’impôt et 17.20% de prélèvements sociaux. Aussi, l’horizon de placement dépend de l’allocation choisie par l’épargnant. Pour un placement court terme, on optera majoritairement pour le fonds en Euros, sans risque, de l’assureur ou des OPCVM obligataires. Pour des horizons plus lointains, on peut intégrer une part d’OPCVM d’actions.
  • Avantages : Outre sa souplesse d’utilisation (ticket d’entrée bas, versements programmés possibles, pas de blocage des fonds), le principal avantage de l’assurance-vie reste sa fiscalité. Tout d’abord, les gains ne subissent aucune fiscalité tant que les sommes versées ne sont pas rachetées (retirées) du contrat. Ensuite, lors d’un rachat partiel la part de gains taxable est limitée compte tenu de son mode de calcul. Enfin, l’assurance-vie présente un avantage successoral fort.
    En effet, pour la transmission d’un capital versé avant les 70 ans de l’assuré, aucune taxation n’est subie jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire et ce même s’il n’y a pas de lien familial entre l’assuré et le bénéficiaire. Au delà de cette somme, la taxation sera de 20% jusqu’à 700 000 € et 31.25% au-delà.
    Pour la transmission d’un capital versé après les 70 ans de l’assuré, aucune taxation n’est subie jusqu’à 30 500 € pour l’ensemble des bénéficiaires, au delà de cette somme c’est la règle du droit commun transmissionnel qui s’appliquera pour chaque bénéficiaire.
    A noter que la transmission du capital décès à son conjoint est totalement exonéré.
  • Limites : Il n’y a quasiment aucun inconvénient à l’assurance-vie en tant que telle. L’offre d’assurance-vie étant très large et un contrat n’étant pas transférable il convient néanmoins de souscrire un « bon » contrat. Il faut s’attacher à limiter les frais et s’assurer que le contrat est suffisamment ouvert pour répondre à toutes les stratégies d’investissement souhaitées.

L’assurance-vie est un outil patrimonial fondamental. Utilisable tant pour se constituer une épargne sans risque à court terme que pour mettre en œuvre les stratégies financières les plus risquées, l’assurance-vie doit constituer l’épine dorsale de toute gestion de patrimoine financier. Même si les fonds en Euros des assureurs ne sont plus aujourd’hui très intéressants, l’assurance-vie aura en 2020 comme dans les années à venir beaucoup d’intérêt pour les épargnants français.

 

5. LE PLAN D’ÉPARGNE RETRAITE (PER)

Le Plan d’Epargne Retraite est institué par la Loi Pacte est a vocation à remplacer les anciens produits de retraite existants afin d’harmoniser le système de retraite. Le PER est une enveloppe juridique et fiscale qui permet de se constituer une retraite par capitalisation.

  • Pour qui ? Ce nouveau produit retraite est accessible à tous, sans condition d’âge ni liée à la situation professionnelle. La souscription est possible à titre individuel par une personne physique ou par une entreprise à caractère collectif et obligatoire.
  • Quel horizon ? Les fonds investis sur le PER sont en principe bloqués jusqu’au départ à la retraite de l’assuré, qui aura le choix de sortir son plan soit sous forme de rente soit sous forme de capital. Il existe toutefois des cas de déblocages anticipés tels que le décès du conjoint ou partenaire de PACS, surendettement de l’assuré, acquisition de la résidence principale, invalidité…
    Dans le cas où l’assuré se trouverait dans l’une de ces situations, le déblocage du PER serait exonéré d’impôts sauf pour l’acquisition de la résidence principale.
    Pour ce qui est du rendement du PER, cela dépendra comme pour l’assurance-vie, du choix de l’allocation et donc du niveau de sécurité de l’investissement.
  • Avantages : Le principal avantage du PER reste la fiscalité. Les versements volontaires effectués sur un PER sont déductibles du revenu imposable du souscripteur dans la limite de 10 % des revenus d’activité (retenus dans la limite de 8 PASS) ou 10 %. Cette déduction a pour conséquence de diminuer le revenu imposable du souscripteur et de faire baisser le montant de l’impôt à payer. Il est important de préciser que les réductions fiscales liées aux versements sur un PER ne sont pas soumises au plafonnement global des niches fiscales.
    Pour ce qui est de la fiscalité en cas de transmission, c’est la fiscalité avantageuse de l’assurance vie qui s’applique.
  • Limites : Le PER est fiscalisé à la sortie, le total des versements est imposé à l’IR sans l’abattement de 10%. Les gains sont également imposés à hauteur de 30% (PFU) ou IR + 17.20% de prélèvements sociaux.

En résumé, le PER est désormais l’unique produit de retraite permettant à la fois de défiscaliser une partie de vos revenus chaque année mais également de vous constituer un capital. Ce produit vous permettra donc de vous créer un complément de retraite dont vous pourrez disposer soit sous forme de rente soit sous forme de capital.

 

5. LE VIAGER MUTUALISE

Qu'est-ce que le viager mutualisé ?

Le viager mutualisé, quand les acheteurs se regroupent

A première vue, du côté du vendeur d'un bien - appartement ou maison individuelle -, le viager mutualisé ne se différencie pas du viager classique : le propriétaire d'un logement vend son bien et perçoit un capital appelé bouquet. Mais il perçoit également une rente mensuelle jusqu'à son décès. Le vendeur continue d'occuper - ou non selon le contrat -une partie du logement, il en conserve la jouissance. L'acheteur quant à lui obtiendra la pleine jouissance du bien au décès du vendeur. Cette forme de viager, qualifié de gré à gré, représente encore aujourd'hui 95% du marché. Mais une autre formule commence à faire une percée : le viager mutualisé. La différence avec le viager classique se trouve non pas du côté du vendeur mais du côté des acheteurs. Des acheteurs et  non pas un acheteur car le viager mutualisé consiste à faire l'acquisition de plusieurs biens immobiliers en viager en mutualisant les ressources financières de plusieurs personnes à la fois. Un groupement d'acheteurs, voire d'investisseurs même, s'unissent via un fonds d'investissements ou plus simplement via une Société civile immobilière (SCI). Les acheteurs font l'acquisition de plusieurs logements en viager mais n'en deviennent pas propriétaires : ils détiennent des parts dans la SCI ou la SCPI (Société Civile de placement immobilier). Un bouquet est remis au vendeur ainsi qu'une rente mensuelle. Suite au décès du propriétaire du bien, la SCI cède le logement.

Un fonctionnement avantageux pour les deux parties

Le viager mutualisé représente une solution de placement immobilier attractive pour les acheteurs. Car il s'agit bien d'un placement plutôt que d'un achat stricto sensu puisque les acquéreurs détiennent non pas un bien mais des parts dans un fonds. Avec en ligne de mire la possibilité d'enregistrer une plus-value intéressante à la revente. Le fonctionnement d'une opération de viager mutualisé est simple : plusieurs investisseurs placent des fonds dans une SCI ou une SCPI la SCI ou la SCPI achète plusieurs logements en viager, elle verse un bouquet et une rente mensuelle au vendeur suite au décès du vendeur, le fonds devient propriétaire des biens les logements sont revendus les investisseurs récupèrent leur placement augmenté de l'éventuelle plus-value réalisée suite à la vente mais aussi des taux d'intérêts pratiqués par le fonds (autour de 5% voire 6% pour une durée de contrat de l'ordre d'une dizaine d'années) Pour les investisseurs, le viager mutualisé est une formule de placement rentable, car le marché est potentiellement des plus dynamiques de par le nombre grandissant de séniors qui y voient des avantages de taille. Car pour les vendeurs, le viager représente une solution idéale pour compléter ses pensions de retraite tout en conservant la jouissance du bien.

 

 

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